Ce reportage commence en musique avec une ballade créole interprétée à la guitare par Fred André Deshaies sur une plage de Saint François. Nous retrouvons Fred et Sophie à Pointe à Pitre sur la place de la Victoire qui évoque la première abolition de l'esclavage en 1794. Nous faisons la connaissance de Gilles Guibrunet, président de l'association "An Nou Ay", un expatrié tombé amoureux de l'île.
Puis nous rencontrons des joueurs de gwo-ka, musique et danse emblématiques de Guadeloupe. Félix Flauvin, fabricant de ces tambours traditionnels, nous parle de l'instrument tandis qu'à l'Akadémiduka, Nadia Pater forme des danseuses.
Par le biais des combats de coqs, le reportage évoque d'autres habitants de la Guadeloupe. Il s'agit des Indo-guadeloupéens descendants des premiers Indiens arrivés en Guadeloupe en 1854 pour travailler dans les plantations de canne à sucre à la place des esclaves affranchis.
De nos jours, la canne à sucre a été remplacée par la banane. Luc Poumaroux nous explique pourquoi le terroir de la Guadeloupe est si bien adapté à la culture de ce fruit. Après un détour dans la mangrove, nous plongeons à la recherche d'épaves englouties. 400 navires attendraient ainsi la visite des archéologues sous-marins qui n'en ont découvert qu'une dizaine !
Le reportage se termine en altitude par la découverte de la Soufrière, avec des scientifiques qui analysent la composition des gaz sortant des entrailles du volcan.