Au fil du temps, plusieurs catégories ont été créées.
Différents plumages, tels les rouges, les orangés ou encore les blancs et noirs déterminent les noms d'oiseaux comme les gros sirops, les cendrés ou les madras.
Chaque coq portera un nom personnel aussi coloré que ses plumes: "Becqueté Zié" (arrache l'œil), "Plume carré", "Vital", "Ti Zinga", "Pas de bruit".
Ce trait culturel Caribéen demeure très vivace à Puerto Rico, en Haïti, en République Dominicaine et aux
Antilles françaises En Guadeloupe et en
Martinique,
l'élevage est pratiqué de la même façon, mais le combat se déroule différemment d'une île à l'autre.
Cette pratique n'est pas seulement une tradition locale. La passion des combats se montre presque universelle, dans le temps comme dans l'espace.
Des parties codifiées se jouent selon les coutumes de l'endroit.
En Thaïlande, on pratique le "coq boxing", sans ergot. Les coqs s'assomment.
Aux Philippines, le coq est armé seulement à la patte gauche. A Bali, seule la mort d'un des adversaires clôt le combat rituel.
C'est le sacrifice hindouiste. En Amérique, les combats durent plus longtemps.
Dans la région du nord de la France, une importante fédération régit les gallodromes.
Le "combattant des Flandres" est très grand, il peut peser jusqu'à 6 kg et dispose d'un plumage éclatant.
Sa silhouette rappelle celle du Bankiva, ancêtre unique de tous nos lutteurs.
Les combats commencent avec lui, il y a cinquante siècles, en Inde, puis en Mésopotamie, en Grèce et à Rome.
Ensuite en Europe, essentiellement en Angleterre. Puis, ils sont introduits aux Antilles par les Espagnols.
Mondialement répandue, cette pratique se montre toutefois exclusive.