La biguine voit le jour aux Antilles après l'abolition de l'esclavage en 1848. Elle remplace peu à peu les danses traditionnelles, seules danses autorisées pour les esclaves. Dans les années 20, des orchestres formés de clarinettes, de tambours, de banjos, puis d'une batterie accompagnent les danseurs et font le succès de cette danse très festive. C'est le grand Alexandre Stellio qui fait connaître la biguine à la Métropole dans les années 30. Plus récemment, le groupe Malavoi l'a remise au goût du jour avec ses violons.