Le bèlè a été importé en Martinique par les esclaves africains. La musique s'appuie sur le tambour bèlè, à l'origine un tonneau de rhum recouvert d'une peau tendue qui a remplacé les tam-tam africains et sur le ti-bwa, deux baguettes de bois que l'on frappe contre un cylindre de bois creux.
A cette musique s'ajoutent la danse et le chant. L'ensemble représente une culture qui est maintenant reconnue aux Antilles. La structure d'un bèlè obéit à des règles strictes. Le chanteur (ou la chanteuse) débute, suivi par les répondeurs. Le ti-bwa donne le rythme suivi par le tambour-bèlè. Danseurs et danseuses font alors leur entrée.
On distingue plusieurs formes de bèlè qui accompagnaient les différentes phases de la journée : bèlè de travail (fouyé tè, koupé kann), bèlè de divertissement (gran bèlè, kalennda, ladja).
Parmi les grands noms du bèlè en Martinique, on peut citer : Félix Cebarec, Félix Caserus, Berthé, Clothaire et Raoul Grivalliers (Ti-Raoul), Ciméline Rangon, Paul et Benoît Rastocle, Apollon Vallade.
Le site de la Maison du bèlè